Patrimoine culturel d’abord ou bel immeuble,que choisir?
Posté : 05 oct. 2013, 17:02
L’idée de poser cette question ne date pas d’aujourd’hui. Il a fallu que je passe devant l’école Gauguin de la ville nouvelle pour que cette question resurgisse. Comme je suis armé de mon appareil photographique, je me suis dit : c’est une occasion unique pour prendre quelques clichés et les mettre à la disposition de mes lectrices et mes lecteurs pour un partage.
Dans cette rue de Madrid devenue avenue des FAR, existait un immeuble dit Mistiné. C’était là, le journal hebdomadaire AGADIR. Il y avait aussi un magasin de M. Agosta qui vendait des frigidaires électriques, à gaz et d’autres articles ménagers. Je n’oublie pas le magasin de la bonneterie-chic.
A l’inverse de cet immeuble, il me semble que c’est le même architecte qui avait réalisé ce chef d’œuvre du même style et de même taille. Il s’ouvre sur le boulevard Poincaré, comme vous pouvez le voir sur cette image. L’ensemble donne le style d’un tramway actuel avec une locomotive en avant et une en arrière. Ces immeubles sont les vestiges de la ville d’Agadir. Cela veut dire un patrimoine culturel qu’il ne faut pas " toucher " extérieurement que si on fait un entretien de maintenance.
La municipalité a le devoir de veiller à ce que ces vestiges rescapés du séisme de 1960 ne soient pas dénaturés, modifiés extérieurement ou abattus pour en faire ce que bon semble au propriétaire dit " moul chkara "(l’homme aux pognons)
Toutes ces formalités, conditions, arrêtés municipaux, bulletin officiel, tableau lumineux indiquant le vestige doivent être portés à la connaissance du propriétaire et du public.
Aujourd’hui et tout récemment on a détruit la moitié de ce Tramway pour en faire un "bel immeuble" !
L’autre moitié agonise pour le moment et ça va suivre sans doute un jour, vu qu’on n’est toujours pas armé à Agadir pour le faire interdire.
Vous allez voir l’image. La question qui se pose pour le peu de vestiges restants dans notre ville est : Faut-il sauver, garder un "minable patrimoine culturel" de la ville dévastée par un fait naturel ou créer de beaux immeubles qui rapportent … ???
Réfléchissez SVP et éclairer nos lanternes. Les réponses des concernés sont aussi les plus souhaitables !!!
Lahsen Roussafi
Dans cette rue de Madrid devenue avenue des FAR, existait un immeuble dit Mistiné. C’était là, le journal hebdomadaire AGADIR. Il y avait aussi un magasin de M. Agosta qui vendait des frigidaires électriques, à gaz et d’autres articles ménagers. Je n’oublie pas le magasin de la bonneterie-chic.
A l’inverse de cet immeuble, il me semble que c’est le même architecte qui avait réalisé ce chef d’œuvre du même style et de même taille. Il s’ouvre sur le boulevard Poincaré, comme vous pouvez le voir sur cette image. L’ensemble donne le style d’un tramway actuel avec une locomotive en avant et une en arrière. Ces immeubles sont les vestiges de la ville d’Agadir. Cela veut dire un patrimoine culturel qu’il ne faut pas " toucher " extérieurement que si on fait un entretien de maintenance.
La municipalité a le devoir de veiller à ce que ces vestiges rescapés du séisme de 1960 ne soient pas dénaturés, modifiés extérieurement ou abattus pour en faire ce que bon semble au propriétaire dit " moul chkara "(l’homme aux pognons)
Toutes ces formalités, conditions, arrêtés municipaux, bulletin officiel, tableau lumineux indiquant le vestige doivent être portés à la connaissance du propriétaire et du public.
Aujourd’hui et tout récemment on a détruit la moitié de ce Tramway pour en faire un "bel immeuble" !
L’autre moitié agonise pour le moment et ça va suivre sans doute un jour, vu qu’on n’est toujours pas armé à Agadir pour le faire interdire.
Vous allez voir l’image. La question qui se pose pour le peu de vestiges restants dans notre ville est : Faut-il sauver, garder un "minable patrimoine culturel" de la ville dévastée par un fait naturel ou créer de beaux immeubles qui rapportent … ???
Réfléchissez SVP et éclairer nos lanternes. Les réponses des concernés sont aussi les plus souhaitables !!!
Lahsen Roussafi