QUATRE FAMILLES EN UNE, SONT REVENUES SE RESSOURCER
Posté : 05 oct. 2008, 15:19
C’est avec un réel plaisir que je retrouve le fils de mon professeur d’électricité Mr Garci René. Ce professeur du lycée Youssef Ben Tachfine qui m’a appris l’électromécanisme durant 3 ans. Ce métier m’a permis de travailler rapidement et arriver aujourd’hui à la retraite. Je l’avais recherché sur ce site et c’est son fils Pierrot qui prend sa relève, car malheureusement René est décédé. Pour moi, je suis ému de recevoir chez moi, Pierrot Garci autour d’un verre de thé. Je l’ai reçu comme Mr Garci René m’avait reçu chez lui pour un café à l’immeuble Assima en 1959. Il m’avait invité pour m’encourager à redoubler d’efforts pour réussir dans ma vie .Il savait très bien que je faisais partie de cette classe très modeste et que j’habitais Yachech dans une maison sans eau, ni électricité. Une branche qu’il m’apprenait sans pouvoir manipuler chez moi, les interrupteurs, ni les prises de courant, ni le va et vient.
C’est ce que j’appellerai aujourd’hui « l’humanisme » bien réfléchi de ce professeur.
Garci Pierrot est venu avec sa charmante épouse Béatrice, de sa tante Ruffato Amélie accompagnée de sa jolie fille Martine et aussi de sa tante Esclapez Josée ou Joséphine ce dernier prénom, m’est préférable . Joséphine est l’épouse du regretté Jurado. Joséphine une superbe femme, après 48 ans, oui 48 ans !retrouve sa ville natale. Le premier jour , elle est partie toute seule rechercher et retrouver ses repères de l’ex-Casino, Club Nautic en montant vers la Ville Nouvelle. Elle est conduite par son GPS mentale et plein d’émotions à donner la chair de poule. Amélie Ruffato, une femme rayonnante et avertie, plus âgée se rappelle très bien des lieux et a même scoré et gagné une manche contre Joséphine.
Je laisserai parler ces quatre familles lors de leur retour en France pour nous dire tout sur leur séjour parmi nous. Elles nous promettent aussi beaucoup de photos anciennes personnelles d’Agadir qui sont dans les valises de leurs parents. Des valises qu’elles décideront enfin d’ouvrir pour nous tous. Lahsen Roussafi
Nos amis retrouvent la Kasbah, admirent ces merveilleuses couleurs lors du coucher de soleil, et prennent des photos de ce grand paquebot des traversées qui vient d'accoster, et aussi des images d'Aghesdiss.
Heureux de se retrouver ensemble sur la montagne impressionnante et fascinante d'Agadir Ou fla. Une vue panoramique sur l'océan, la belle plage, et la ville en construction. Malheureusement toujours la même question pertinente et gênante :" Dis moi Lahsen, pourquoi on a négligé cette citadelle, pourquoi on ne l'a pas reprise en parallèle avec tous ces hôtels, puisqu'elle fait partie intégrante du tourisme ? Cette Kasbah bien restaurée devrait faire beaucoup plus de devises qu'une dizaine d'hôtels" !!!
Un grand moment d'émotions. Ces familles ont recherché le magasin de leurs parents, Mr et Mme Marin au marché du quartier industriel. Le magasin a été identifié et montré par ce Monsieur Hadj Lahoucine Amzil, assis paisiblement sur cette chaise. Il est là depuis 1949, il était le seul marocain qui faisait la bonneterie dans ce marché. Il était voisin des parents de ces familles et se rappelle très bien des détails et des noms. Curieux même de rappeler la marque des culottes que préféraient les Marin pour leurs enfants " il s'agissait du Polichinelle " dont il a encore quelques uns en bleu. Cet homme est âgé de 83 ans, parlant bien le français. Il tient très bien sur ses pieds et sa mémoire est intacte.
Au port, on a rencontré mon ami d'école Fatah qui avait travaillé à la Satas depuis son jeune âge. On a parlé d'Agadir ancien et de ses habitants. Il nous a aussi repéré, l'ancien portail du port par Founti et le magasin tenu par Mr Marin . Magasin où tout le monde venait chercher les barres de glace
Une belle image du port, de nos amis, sous ce regard de la Kasbah
Nos amis n'ont pas chômé, ils ont parcouru toute Agadir, dont Yachech et son cimetière pour se recueillir sur les tombes de leurs parents et aussi sur les disparus du tremblement de terre du 29 février 1960. Ils ont visité aussi nos souks, même d'Inezgane.
Une petite visite chez nous, où ils sont chez eux, pour partager un verre de thé et une galette bien chaude.
C’est ce que j’appellerai aujourd’hui « l’humanisme » bien réfléchi de ce professeur.
Garci Pierrot est venu avec sa charmante épouse Béatrice, de sa tante Ruffato Amélie accompagnée de sa jolie fille Martine et aussi de sa tante Esclapez Josée ou Joséphine ce dernier prénom, m’est préférable . Joséphine est l’épouse du regretté Jurado. Joséphine une superbe femme, après 48 ans, oui 48 ans !retrouve sa ville natale. Le premier jour , elle est partie toute seule rechercher et retrouver ses repères de l’ex-Casino, Club Nautic en montant vers la Ville Nouvelle. Elle est conduite par son GPS mentale et plein d’émotions à donner la chair de poule. Amélie Ruffato, une femme rayonnante et avertie, plus âgée se rappelle très bien des lieux et a même scoré et gagné une manche contre Joséphine.
Je laisserai parler ces quatre familles lors de leur retour en France pour nous dire tout sur leur séjour parmi nous. Elles nous promettent aussi beaucoup de photos anciennes personnelles d’Agadir qui sont dans les valises de leurs parents. Des valises qu’elles décideront enfin d’ouvrir pour nous tous. Lahsen Roussafi
Nos amis retrouvent la Kasbah, admirent ces merveilleuses couleurs lors du coucher de soleil, et prennent des photos de ce grand paquebot des traversées qui vient d'accoster, et aussi des images d'Aghesdiss.
Heureux de se retrouver ensemble sur la montagne impressionnante et fascinante d'Agadir Ou fla. Une vue panoramique sur l'océan, la belle plage, et la ville en construction. Malheureusement toujours la même question pertinente et gênante :" Dis moi Lahsen, pourquoi on a négligé cette citadelle, pourquoi on ne l'a pas reprise en parallèle avec tous ces hôtels, puisqu'elle fait partie intégrante du tourisme ? Cette Kasbah bien restaurée devrait faire beaucoup plus de devises qu'une dizaine d'hôtels" !!!
Un grand moment d'émotions. Ces familles ont recherché le magasin de leurs parents, Mr et Mme Marin au marché du quartier industriel. Le magasin a été identifié et montré par ce Monsieur Hadj Lahoucine Amzil, assis paisiblement sur cette chaise. Il est là depuis 1949, il était le seul marocain qui faisait la bonneterie dans ce marché. Il était voisin des parents de ces familles et se rappelle très bien des détails et des noms. Curieux même de rappeler la marque des culottes que préféraient les Marin pour leurs enfants " il s'agissait du Polichinelle " dont il a encore quelques uns en bleu. Cet homme est âgé de 83 ans, parlant bien le français. Il tient très bien sur ses pieds et sa mémoire est intacte.
Au port, on a rencontré mon ami d'école Fatah qui avait travaillé à la Satas depuis son jeune âge. On a parlé d'Agadir ancien et de ses habitants. Il nous a aussi repéré, l'ancien portail du port par Founti et le magasin tenu par Mr Marin . Magasin où tout le monde venait chercher les barres de glace
Une belle image du port, de nos amis, sous ce regard de la Kasbah
Nos amis n'ont pas chômé, ils ont parcouru toute Agadir, dont Yachech et son cimetière pour se recueillir sur les tombes de leurs parents et aussi sur les disparus du tremblement de terre du 29 février 1960. Ils ont visité aussi nos souks, même d'Inezgane.
Une petite visite chez nous, où ils sont chez eux, pour partager un verre de thé et une galette bien chaude.