Bonjour,
Par le bonheur de ma petite fille (20ans) qui a eu hier l'envie de revoir les anciennes photos familiales, j'ai essayé ce matin de retrouver quelques souvenirs sur Google.
Sans trop y croire, j'ai pianoté "
Agadir école Bosc 1951", et ai été "éberlué" en tombant sur votre photo de la classe de CM2 de Mr. Guillard ! dont je me souviens comme si c'était hier.
Quelle surprise et quelle émotion ! Internet est un outil vraiment formidable !
J'ai ainsi pu me revoir ( le blondinet n°45), au milieu de visages dont j'ai pour la plupart oublié le nom.
Né à Casablanca le 8 février 40, j'ai suivi mes parents "descendus" à Agadir en 1942, mon père étant dans la marine à l'époque.
Passé ensuite à la REIP, il a été pionner dans l'équipement en eau potable durant le "boum industriel" de la ville, d'où notre jeunesse dans ce paradis !
Nous habitions le "château d'eau" sur la colline surplombant l'hôpital, tout cela détruit par le séisme !
Après le primaire à Talbortg et Bosc, la 6e au collège, 5e à l'Indus Casablanca, la famille ( une soeur Jacqueline et un frère Jean Paul plus jeunes ) a migré sur Meknès en 1954, où nous sommes restés jusqu'en 1956, en pleines émeutes, pour rentrer à Marseille puis Cahors en 1957.
Pas mal d'épisodes ont occulté ensuite cette période, que je considère néanmoins comme la plus belle de ma vie !
Un brutal réveil ce 29 février 60 (en pleines classes de l'incorporation militaire à Istres) m'a vraiment secoué.
C'est peut-être ce qui m'a entre autre dissuadé de retourner dans "mon pays", les souvenirs de jeunesse ayant disparu définitivement.
Une émotion intense m'étreint aujourd'hui, âgé de 70ans et retraité EDF à Pau (64).
Mon épouse (lotoise), qui surf plus que moi sur l'Internaute est ravie de ma découverte !
Ce sera peut-être une nouvelle aventure !
Dans l'attente d'une réponse, et de plus amples infos, dont quelques photos (avec mode d'emploi d'édition), merci et bien cordialement.
Un grand merci aux initiateurs du site, qui ont ravivé mes souvenirs sur Agadir avant le tremblement de terre, et motiveront peut-être le désir de les y rencontrer.
Georges Labitte