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Daniel et Paul, fils de Simone et Jo Ceccaldi

Posté : 24 août 2017, 20:32
par Admin57
Bonjour,

Je poste le message ci-dessous à la demande de Mylène G.

L'histoire de Simone Ceccaldi et de son mari Jo.
Ils habitaient au 7ème étage de l'immeuble consulaire près du port avec
leurs trois garçons. Daniel et Paul, les deux plus vieux âgés d'une
dizaine d'années avaient une chambre à eux et le dernier, Pierre,
environ 1 an, dormait dans un berceau dans la chambre des parents.
Suite au tremblement de terre Jo est évacué à la base aéronavale. Simone
après être passée par le dispensaire de Taroudant se retrouve à
l'hôpital militaire Henri Feuillet à Rabat. Pas de traces des deux aînés
(et on ne sait pas ce qu'il est advenu du plus jeune).
Un message aurait été déposé auprès de Simone (quand? où?) lui disant
que ses deux enfants étaient vivants.
Environ 4 mois après le tremblement de terre Jo assiste au déblaiement
de l'immeuble mais aucune trace des corps.
Les parents restent à Agadir pendant 1 an, à la recherche des garçons,
sans succès.
Ils retournent ensuite en Corse.

Daniel

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Paul

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Cette histoire dit-elle quelque chose à quelqu'un?

Re: Daniel et Paul, fils de Simone et Jo Ceccaldi

Posté : 25 août 2017, 10:54
par Raspoutine
Bonjour
Certes,cette histoire est douloureuse et ressemble à ces centaines voir millier de cas d'enfants filles et garçons déracinés de leur ville AGADIR.
Nous avons parlé dans ces pages diverses, justement de ces cas dont leurs dossiers ne sont pas mis au clair dans les pays qui les ont accueillis. Ces enfants sont devenus aujourd'hui des grands parents, il n'est pas normal humainement, je dis bien humainement de "sombrer" ce dossier.
Nous avons ouvert dans ce site des rubriques pour aider ces gens à retrouver leurs racines. Il est de devoir des pays (juridiquement, sentimentalement, humainement) qui avaient reçus, adoptés, aidés ...ces "Gadiris confondus" de les aider à retrouver leur source.
Ces pays devraient mettre sur rails les listes de ces innocents enfants secourus lors de ce dramatique tremblement de terre.
Nous demandons à ces pays d'accueil de remettre à jour et de relancer ce dossier.
Peu de gens à Agadir restent encore en vie pour aider et éclaircir tous les cas... l'initiative claire, humaine devrait venir de ces pays d'abord.
Le cas de cette Belge grande mère aujourd'hui, adoptée à 4 ans a pu retrouver sa famille à Agadir. Elle est dû à son effort unique et aidée par les gadiris de souche. Elle est heureuse aujourd'hui de retrouver ses racines, et revient souvent avec ses enfants et petits-enfants revoir l'avant grande mère ! Un bonheur de les vivre ensemble (malgré le manque de langue de communication) j'ai assisté et je vois de "mes propres yeux" leurs cœurs qui se communiquent avec une tendresse qui n'a pas de PRIX !
SVP, ces pays qui ont accueillis lors de ce cataclysme du 29 février 1960, ouvrir une fois pour toute ce dossier, mettez-vous en contact avec la Ville d'Agadir. On nous parle de nos adoptés confondus en France à Montauban, en Belgique et aux Etats-Unis et peut-être ailleurs.
Conjuguons ensemble nos efforts pour cette cause purement humaine.

Je vous joins un exemplaire de cette petite initiative pour saisir cette importance.
Nous demandons que ça soit à un niveau plus haut et plus structuré.
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MOHAMED OU ES TU ?

(10/09/2004)
Sur la piste dans le Borinage d'un enfant de 6 ans rescapé en 1960 de la tragédie d'Agadir...

CUESMES Le 29 février 1960, la terre tremble à Agadir. 15.000 morts en 7 secondes. Ces jours-là, une photo en noir et blanc a fait le tour de la planète: sur le cliché, un enfant pleurait après sa maman.

Nous annoncions - DH du 26 juin 2004 - que 44 ans plus tard, un boulanger de Tunis, Abdellah el-Ghoufi, est persuadé que son frère Mohamed - qui n'est autre que cet enfant dont la photo a fait le tour du monde - a été recueilli en Belgique... et s'y trouve peut-être encore. La famille a toujours cherché à le retrouver mais jusqu'à présent, ni les Affaires étrangères ni la Croix Rouge de Belgique n'ont pu l'aider.

A l'époque, le Croissant Rouge marocain n'a confié l'enfant à la Belgique que parce qu'il pensait que les parents n'avaient pas survécu. La maman, c'est vrai, est morte le 29 février 1960. Mais pas le papa qui était militaire, se trouvait dans le Sahara et est arrivé trop tard pour empêcher son fils d'être recueilli en Europe. Le pauvre homme a remué ciel et terre. Il est décédé, en 1972, en pleurant d'avoir été »trop pauvre pour voyager à l'étranger à la recherche de mon enfant perdu et qui serait en Belgique...»

Le papa s'appelait Lahoucine el Ghoufi. Nous pensons qu'à 6 ans, son fils Mohamed à qui la Croix Rouge demandait comment s'appelait son père a dû répondre: Lahoucine. Nous pensons dès lors qu'en Belgique, Mohamed ne s'est pas appelé Mohamed el Ghoufi mais Mohamed ben Lhoussine. Depuis l'article paru le 26 juin, nous avons cherché et trouvé la trace d'un Lhoussine Mohamed ben Lhoussine né en 1954 et ayant vécu à Cuesmes, jusque dans les années 1980, au 19 de la rue Vincent Van Gogh. Où nous nous sommes rendus hier.

Les propriétaires actuels n'ont pas pu nous aider. Une voisine, en revanche, qui habite rue Van Gogh depuis 27 ans, a le souvenir, effectivement, d'un » bel homme», et qu'elle l'a eu pour voisin jusqu'en 1980. La trace de cet homme qu'une famille recherche, Mohamed ben Lhoussine, se perd à Cuesmes le 1er mars 1981. A l'époque, Mohamed a 27 ans. Il a une femme et plusieurs enfants. Puis le couple est parti sans laisser d'adresse à leurs voisins qui ne les ont plus revus. Sauf accident entre-temps, Mohamed aurait aujourd'hui 50 ans.

Voilà. C'est ce que nous avons pu annoncer aux frères et soeurs qui vivent et attendent et espèrent au Maroc et à Tunis. C'est peu. Mais comment aller plus loin? A moins qu'un lecteur nous aide à relancer la piste.

Gilbert Dupont

© La Dernière Heure 2004

Re: Daniel et Paul, fils de Simone et Jo Ceccaldi

Posté : 05 sept. 2017, 14:50
par Raspoutine
Image

Voici une image douloureuse lors du tremblement de terre d'Agadir ce 29 février 1960.
Lors des secours sur cet immeuble dit "consulaire" de 7 étages, on ressort un cadavre d'un garçon, je ne peux dire si c'est ce Daniel ou ce Paul ou autres qu'on recherche aujourd'hui.
La meilleure initiative dans ce cas précisément est que les organismes français demandent aux organismes Belges,toute la liste (toute la lumière) des petits gadiris accueillis chez eux qu'ils soient marocains, européens ou autres.
On ne peut rien faire sans ce document important pour aider les familles à se retrouver.

Lahsen