Le père de mon ami est Arthur Ferrara qui avait travaillé dans l’établissement de Barutel .Il conduisait un camion poids lourd et faisait la navette Agadir-Casa, pour ce qui concerne la marchandise. Donc un poste de responsabilité et surtout de confiance. Une photo est là pour le retrouver au N°6 sur son camion avec toute une équipe d’antan, je pense que les autres se reconnaîtront, s’ils sont encore de ce monde.

René avait fréquenté l’école Bosc de Talborjt tout près du souk et on le retrouve sur cette image tout à fait en haut et à l’extrême droite. Ses amis de cette classe vont certainement se répertorier.

On a fait ensemble l’API de 1957 à 1960 au lycée Youssef Ben Tachfine. On peut dire qu’on se cohabitait magnifiquement en classe et aussi dans les terrains de sport. Jamais au grand jamais une tentative de bagarre suivant des frictions coutumières… Ados. Il est là en position 12 et moi 2 dans la salle de dessins.

Le tremblement de terre du 29 février nous a " pulvérisé ". Certains sont morts, d’autres blessés et chacun s’est retrouvé dans un coin de cette planète terre.
Par un hasard extraordinaire, je l’ai retrouvé en poste de travail à Khouribga s’occupant de la centrale électrique début 1962. Il ne se rappelait plus de cette rencontre qui avait duré plusieurs jours jusqu’à mon embauche, moi aussi dans les phosphates du Maroc, d’où je suis sorti retraité en 1992.
Il a fallut ce site agadir1960 pour se retrouver. Il faut dire que 2 ans auparavant, j’ai lancé "des Avis de recherches" que Victor Ferrara son frère a bien vu et lu, il y a seulement quelques mois.

René au milieu et ses frères entourent avec délicatesse leur maman Françoise qui a tout fait pour le bonheur de ses enfants.

Une maman qui était à Agadir très dynamique et protégeant convenablement sa " tribu "
Aujourd’hui notre cher ami René Ferrara vit avec bonheur les délices de la vie, avec son épouse Arlet et ses enfants.

Je peux dire que la ville d’Agadir forge avec bénédiction ses citoyens, une pensée donc à cette ville qui était sinistrée, car le cœur revient souvent à ses raisons.