Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Vos souvenirs et anecdotes sur la vie Ă  Agadir avant le tremblement de terre.

Modérateur : Raspoutine

Raspoutine
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Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par Raspoutine »

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Bonjour Ă  toutes et Ă  tous.
Je vous présente cette belle photo-carte postale colorée. On ne sait vraiment pas la date de sa prise, puis ce que qu'on voit de près et de loin.
Je fais appel Ă  vos souvenirs, le mieux encore est de savoir, les occupants de tel et tel lieu.

Lahsen

Lemmy
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Re: Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par Lemmy »

Bonjour Lahsen,

Intéressante cette carte postale CAP, bien que belle la colorisation n'apporte rien pour rechercher, je l'ai passée en noir et blanc pour la comparer avec deux autres.

Je pense que l'endroit est situé juste à gauche de la route qui monte au Talbordjt, avant l'immeuble de la SATAS. En face sur la rue, on reconnait les constructions et le petit mur à piliers carrés que l'on voit sur une photo de 1944 où défilent des Marinettes de la BAN et sur cette autre carte postale CAP de 1950. On voit aussi l'alignement des cabines de plage et le vieux Club nautique en bois, et pas la Réserve comme sur la carte postale CAP de 1950.

Ta carte postale est donc bien antérieure aux années 1950, peut-être entre 1944 et 1949, ce coin de jardins et palmiers à donc disparu il y a longtemps. Ou alors autre hypothèse l'endroit est situé après le bâtiment à piliers de la SATAS ... ?

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Si ça peut t'aider un peu dans tes recherches.

Amicalement

Lemmy

Raspoutine
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Re: Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par Raspoutine »

Bonsoir l'ami Lemmy
Merci bien de ta réponse bien riche avec ces autres photos d'Agadir que tu nous offres avec des "marinettes" je pense que ce sont des américaines si oui, donc une image de 1942/44 lors d'un certain défilé qui ne peut être qu'au boulevard de la République.
Elles se dirigeaient certainement vers le Marhaba.
Rares sont aujourd'hui les gens qui savent que les militaires américains défilaient à quelques mètres de la plage d'Agadir.
On peut alors prendre 1950 pour cette prise de vue de la carte postale colorée, c'est possible à moins que d'autres amis nous disent plus ou encore moins que cette date.
Actuellement, le relief est complètement changé.

Amicalement.
Lahsen

migranger
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Re: Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par migranger »

La carte postale colorée est bien sur prise du plateau regardant le square briant a gauche et les villas des mahalems des TP au centre. Le jardin pourrait être privé. Mais on se souvient d un jardin publique allant en descendant du plateau au square Briant.

La photo des femmes prise devant la croix rouge est interessante. S agit-il comme suggère Lahsen d américaines?. Si oui c'est apres operation Torch du16 nov 1942. Et si oui ces femmes sont des WAAC (des auxiliaires) Si la photo est apres juillet 1943, elles sont des WAC et donc font partie de l armée americaine a part entiere (assurance, prime de risque et tout le reste) le crénau est tres étroit. Interessant merci Lahsen.
MG

Lemmy
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Re: Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par Lemmy »

Bonjour Migranger, Lahsen et tous les autres,

Concernant le défilé devant la Croix Rouge, cette photo fait partie d'un lot publiées sur un site de de vétérans de l'US Navy Rubrique NAS Port Lyautey, sous-rubrique NAAF Agadir. La NAAF était depuis 1943 une base auxiliaire pour la lutte anti sous-marine à partir du terrain de Ben Sergao. Les photos ont été prises par un marin de la base américaine en 1944, lors du défilé organisé à la suite du débarquement de juin 1944 en Normandie l'Opération Overlord. Les officiels qui passaient les troupes en revue comprenaient la hiérarchie militaire et civile de la Place d'Agadir, et des officiers américains et français de la NAAF et de la BAN . Les troupes qui défilaient était des Tirailleurs, des Goumiers et des marins français et américains.

Sur la photo devant la Croix Rouge on voit passer la fin du détachement des marins français fusils sur l'épaule suivis non par des WAAC ou des WAC, il n'y a pas de WAC dans l'USNavy ; mais par un détachement de "Marinettes" venant du SFF Service Féminin de la Flotte de Casablanca. C'est en 1941 que les premières femmes ont rejoint les Forces Navales Françaises Libres en Gde Bretagne. Elles ont été rassemblées dans un Service Féminin de la Flotte, commandé par Mme Bravery et Instruites par la Royal Navy au sein du Women'S Royal Naval Service. Le SFF n'a eu d'existence légale qu'a partir de septembre 1943. l'uniforme est presque identique àn celui des auxiliaires brtitanniques de la Royal Navy veste et jupe droite bleu marine chapeau tricorne chemise blanche cravate noire. Forces Navales Françaises. En 1944 les SFF eurent comme première responsabilité d'accompagner le RBFM, Régiment Blindé de Fusiliers Marin, lors de l'Opération Overlord pour apporter les premiers secours aux soldats blessés au front et les évacuer vers l’arrière. Elles servirent également dans toute l'AFN comme auxiliaires dans les Bases et Etats-Majors Elles participèrent à toute la campagne de la Libération de la France, de la Normandie à l’Allemagne, en passant par Paris. D’autres s’engagèrent ensuite dans la guerre d’Indochine. Les SFF devinrent en 1951 les PFAM, Personnel Feminin de l'armée de Mer.

Officiels
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Tirailleurs
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Goumiers
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Marins et Marinettes
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Officier armée de Terre et marins US
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Difficile d'en savoir davantage car le site où furent publiées ces photos n'est plus actif.

On peut remarquer qu'en 1944 pas grand chose n'était construit après l'immeuble de la SATAS. L'hotel Terminus qui surplombait était alors réquisitionné par les Américains comme mess des officiers. Un restaurant et des chambres étaient à leur disposition pour la détente après les dures missions. Pour mémoire les appareils patrouilleurs Catalina qui étaient basés à Ben Sergao partaient pour des missions le long des côtes marocaines depuis les approches des Canaries et remontaient ensuite jusqu'aux approches de Gibraltar avec une nuit à Port Lyautey et ainsi de suite. Ces vols harassants pour les équipages duraient souvent 14h00 et parfois plus. Le confort de la base américaine était spartiate, petites constructions légères, préfabriqués en formes de demi-tonneau et tentes de couchage. Les marins français de la BAN assuraient également les mêmes missions à partir de Juin 1944 avec les mêmes avions mais en plus petit nombre. Jacques Larivière, le pilote automobile bien connu des Gadiris, fut avant d'être démobilisé l'un de ces valeureux pilotes de l'aéronavale, d'abord de Catalina puis de Ventura; il s'était engagé en 1940 dans les Forces Navales Françaises Libres, les FNFL.

Amicalement

Lemmy

Marie-France Dartois
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Re: Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par Marie-France Dartois »

Bonjour Ă  tous,
C'est la 1ère fois que je parviens à écrire sur le site alors je suis toute émue. Ce site est un compagnon que je consulte souvent.
Il me semble que la photo de la CP est prise depuis la villa municipale occupée par le chef des Municipaux, M. Villar et sa famille. On aperçoit le portail et à côté se trouvait un escalier extérieur qui permettait d'avoir accès au Plateau administratif. En bas du portail se trouvait le bd Albert 1er. On aperçoit le bout d'une villa du Square Briand peut-être celle où avait travaillé la maman de Lahsen. Cette villa donnait sur le bd Caillaux en face des villas des TP (ingénieurs Charbonnière puis Guérin et L'Excellent).
Je ne vois pas la RĂ©serve. On voit bien Le Casino et les cabines de bain et les tennis. Au niveau des dates la fourchette se resserre.
Amitiés
Marie France

Marie-France Dartois
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Re: Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par Marie-France Dartois »

j'ai oublié de placer les images découpées dans notre travail sur La VN à titre d'exercice. Marie France.
Fichiers joints
Capture d’écran 2016-11-30 à 16.29.55.jpg
Capture d’écran 2016-11-30 à 16.29.55.jpg (196.92 Kio) Vu 14209 fois
Capture d’écran 2016-11-30 à 16.29.46.jpg
Capture d’écran 2016-11-30 à 16.29.46.jpg (115.97 Kio) Vu 14209 fois
Capture d’écran 2016-11-29 à 14.13.43.jpg
Capture d’écran 2016-11-29 à 14.13.43.jpg (165.62 Kio) Vu 14209 fois

Lemmy
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Re: Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par Lemmy »

Pour ce qui est de La Réserve je me souviens qu'elle existait fin 1949 quand je suis arrivé à Agadir, le Casino (plus ou moins en bois) n'était pas encore démoli, à la St Sylvestre 1950 il était toujours là, c'est au Casino que j'ai fais la connaissance de ma future épouse. Comme on ne voit pas la Réserve sur cette photo, elle est à mon avis bien antérieure à 1949.

Amicalement

Lemmy

migranger
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Re: Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par migranger »

]Quel réveil!! Merci,
Il est surtout intéressant de lire votre travail de spécialistes Let’s get the ball rolling!!
A Agadir il était surtout question des Marinettes qui étaient mariées localement. Était-ce de véritables Marinettes? Et sur la photo est-ce que l’uniforme correspond (voir decription au bas) vous en savez certainement plus long que moi. Quelles aient été formées en Angleterre est intéressant puisque c est en Angleterre que les américaines allèrent copier le système. Les AFAT sont bien connues à l étranger mais pas les Marinettes.

En 1940, Florence Conrad, une américaine francophile qui vivait en France et avait déjà participé à des actions sociales et sanitaires pendant la Première Guerre mondiale puis au début de la Seconde Guerre mondiale sur la ligne Maginot, retourne à New York, y rassemble des fonds et achète dix-neuf ambulances neuves. Elle recrute quatorze femmes françaises vivant à New York, dont Suzanne Torrès (future épouse de Jacques Massu), qui sera son lieutenant, et crée une unité sanitaire qui prend le nom d'unité Rochambeau.
Le groupe arrive au Maroc à Rabat en septembre 1943, s'installe à bord d'une péniche sur le Bouregreg. 25 nouvelles jeunes femmes, françaises pour la plupart, s'engagent.
D'autres Rochambelles s'engageront aussi en Angleterre ou en France. Certaines d'entre elles poursuivront leur engagement jusqu'en Indochine. Au total, une soixantaine de femmes furent des Rochambelles.
Les Rochambelles sont intégrées à la 2e division blindée (1re compagnie médicale du 13e bataillon médical). Elles rejoignent l'Angleterre par convoi sur le paquebot Capetown Castle entre le 20 mai et le 31 mai 1944, débarquent en Normandie à Utah Beach dans la nuit du 4 au 5 août 1944, participent à la campagne de Normandie, à la Libération de Paris le 25 août 1944, effectuent les campagnes de Lorraine et d'Alsace et vont jusqu'enAllemagne.
L histoire des Marinettes
En août 1943 le chef d'état-major général de la guerre demande à la Marine de créer un régiment de chasseurs de chars. Ainsi le Régiment Blindé de Fusiliers Marins, ou RBFM voit le jour comprenant 900 hommes. En avril 1944, le comité de défense nationale décide d'affecter le RBFM pour soutenir la 2ème DB du général Leclerc. Le 7 mai 1944 une équipe d'ambulancières S.F.F (Services Féminins de la Flotte) est constituée au poste de secours régimentaire du RBFM. Elles partent du Maroc vers l'Angleterre où une fois sur place, elles se verront imposées des exercices militaires et connaîtront la vie de camp. Elles attendent le débarquement avec impatience mais ne poseront le pied sur le sol français à Utah Beach (elles appréhendaient de retrouver leur pays ravagé) que le 2 août.


Les Marinettes étaient neuf commandées par l'enseigne de vaisseau Jacqueline Carsignol. Son second était Cécile de Jerphanion qui par la suite prendra la tête du groupe. Elles assuraient l'évacuation des blessés (brancardage, premiers soins, chargement dans les ambulances etc...) et étaient attachées au bataillon médical de la 2ème D.B. Elles firent toute la campagne d'Alençon en passant par la libération de Paris jusqu'à Berchtesgaden.


L Uniforme Elles portaient la tenue américaine (chemise et pantalon moutarde homme plus la cravate beige et la veste M41 sur laquelle sont cousus sur la manche droite la bande de bras "Fusiliers Marins" ainsi que les deux ancres croisées rouges de la Marine Nationale), le “bachi” (béret) de la marine, dépourvu de pompon et de jugulaire. Des guêtres et des brodequins, voire des gants et aussi pour certaines la pochette à pansements

Marie-France Dartois
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Re: Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par Marie-France Dartois »

Je suis épatée par tant de connaissances concernant les Marinettes ! Bravo

Raspoutine
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Re: Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par Raspoutine »

Bonjour Ă  tous

Bienvenue parmi nous chère Marie-France Dartois. Tu as donné toutes les explications possibles sur cette photo prise alors de chez ou à côté de la grande villa où résidait la famille Villar. Les autochtones appelaient cette villa : la maison-zoo ouverte à tous visiteurs pour voir les animaux du Sud Marocain...Et gratuitement.
On comprend mieux alors ce qu'on voit en face avec ces autres images ajoutées.

Bravo Lemmy et bravo Michel pour tous ces éclaircissements concernant les Marinettes (donc, elles sont bien françaises) alors que nous avons cru qu'elles sont américaines) puisque la photo a été prise juste où la troupe américaine stationnait (face entrée Travaux Publics)
Un excellent parcours ...pour la création de ces Marinettes et leur bravoure pour la libération de leur pays.

Lahsen

Lemmy
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Re: Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par Lemmy »

Pour conclure sur la tenue des Marinettes au Maroc en 1944, elles ne portaient pas la tenue américaine décrite par Michel mais la tenue bleu marine des personnels de l'Aéronavale.

Sur cette photo de 1944 prise à Port-Lyautey on voit une Marinette adossée un avion SBD de la flottille 3FB que les Américains venaient de remettre à l' Aéronautique navale. La légende explique tout. La 3FB était basée à Agadir quelques semaines avant cette photo. Ce sont les bombardiers en piqué de la 3FB qui contribuèrentpeu après à la reddition de la Poche allemande de Royan. A part les officiers, les marins de la 3FB portaient alors la tenue de travail de l'US Navy, chemise bleue clair et pantalon en jean bleu.

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Cette photo est extraite de l'ouvrage que je viens de terminer pour l'Association ARDHAN consacré à la BAN de Port-Lyautey.

Amical salut du soir Ă  tous et toutes

migranger
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Re: Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par migranger »

Il y a un autre aspect pas tellement connu de la participation à la guerre par les femmes américaines (WAC). Ce sont les femmes pilotes qui traversaient l atlantique amenant les avions. Dans The National WWII Museum de Nouvelle-Orléans une section leur est dédiée. Je ne sais pas si les affiches de ces femmes à l entrée du musée sont à leur propos. Ton livre est-il en ligne Lemmy?

Lemmy
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Re: Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par Lemmy »

Oui Michel, je connais bien l'histoire des convoyeuses de l'USAAF qui amenaient les B-17 et les B-24 Ă  bon port dans les formations, la bande Ă  Jaqueline Cochran. Ce n'Ă©taient pas non plus des WAC mais des WASP (Women air force service pilot)
une belle contribution, malheureusement pas suffisemment reconnue après 1945.

Non le bouquin n'est pas en ligne, il fait quand même 300 pages avec photos et vient tout juste d’être annoncé sur le site de l'ARDHAN, mais si tu es intéressé je peux t'envoyer mon exemplaire d'auteur en PDF. Il te faudra me communiquer ton email.

http://www.aeronavale.org/

Là on dérive carrément de la photo et suis hors sujet, mes excuses cher Lahsen !

Amicalement

Lemmy

Raspoutine
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Re: Peut-on savoir beaucoup plus sur ce qu'on voit ?

Message par Raspoutine »

Bonjour mon ami Lemmy

Dérive-toi beaucoup plus, c'est l'un de mes objectifs pour "t'entendre" parler de tout ce que tu as su et de tout ce que tu as vu lors de ta riche activité qui n'est pas de quelques années. On a besoin de toi et de ton genre pour apprendre et pour comprendre encore plus.
Certes la photo montre un paysage mais surtout ce large boulevard qui a changé de noms 7 fois ! Ce boulevard qui est témoin de tous ces commentaires que nous lisons aujourd'hui. Le père de Michel connait bien ce boulevard et était présent à chaque manifestation qui s'y déroulait.

Je veux dire aussi que ce Casino portant aussi le nom de la Sirène était le complémentaire de ce qui se passait au boulevard.
Je veux bien trouver et écouter ces gens qui le fréquentaient. Il était un passage obligatoire aussi bien pour les jeunes mais aussi pour les plus âgés. Il était un point de repère, un point de rencontre (n'est-ce pas mon cher Lemmy).
Un ami Roger ARZ (jeune de la BAN) qui met sur pied un Roman parle de ce "COIN" et de ses rencontres.Certainement des photos ont été faites dans ce parage ...
Continuons donc dans le mĂŞme Ă©lan pourvu que d'autres amis nous rejoignent ...
Lahsen

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