L’histoire vraie de M’Bark Boukerri (par Jean Nagy)

Vos souvenirs et anecdotes sur la vie à Agadir avant le tremblement de terre.

Modérateur : Raspoutine

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Admin57
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L’histoire vraie de M’Bark Boukerri (par Jean Nagy)

Message par Admin57 »

Merci à Jean Nagy pour ce récit


L’histoire vraie de M’Bark Boukerri


Permettez-moi de vous présenter mon vieil ami M’Bark Boukerri. Un homme élancé, toujours penché en avant comme s’il courait face au vent, et il courait effectivement, un sourire en coin, vêtu ni à la marocaine, ni à l’européenne, un vague chiffon sur la tête, ni propre, ni rasé. Une voix forte, pour être entendue de loin, autoritaire.
C’était l’un de nos voisins dans la banlieue d’Agadir, où nous nous sommes installés après la guerre, « pour reconstruire le monde ». Avant la guerre, M’Bark avait travaillé comme son voisin Slimane à la BAN, la base aéronavale. M’Bark aimait à raconter qu’il s’était trouvé en avion un jour de vent de sable et que le pilote s’était perdu au-dessus de l’océan. Lui, regardant de haut les déplacements de la houle, avait su indiquer de quel côté se trouvait la côte. Il connaissait au moins le nom de Mermoz. L’avait-il rencontré ? C’est sans doute ce bout de chemin dans l’armée française qui leur avait permis d’acheter des terrains plus fertiles et plus étendus que ceux de leurs voisins et d’acquérir quelques rudiments de français. M’Bark avait les plus beaux champs d’orge en hiver, de maïs en été. Les eaux-vannes de la base aboutissaient dans ces champs et les arrosaient. J’en buvais quand j’avais soif en gardant la vache. Je l’ai raconté bien plus tard à mes parents. « Ce n’était pas la peine de nous le dire, M’Bark l’avait déjà fait ». M’Bark était propriétaire de cinq vaches marron et d’un mulet. Parmi ses vaches, l’une était d’un roux très foncé ; une autre était châtain clair, elle avait un air très noble, elle aurait pu passer pour une dame plantureuse de la bonne société, très farouche. M’Bark se servait des vaches pour la production de lait et pour labourer. Il allait au marché du mardi avec le mulet. M’Bark avait aussi un champ de figuiers, de beaux arbres, bien espacés, qui donnaient les uns des figues blanches, les autres des figues bleues. Chaque année, en juillet, M’Bark venait nous annoncer solennellement qu’elles étaient mûres et que nous pouvions en cueillir à volonté, ce que nous faisions avec plaisir. C’était notre dessert jusqu’à la mi-septembre.
Outre son grand champ de maïs et ses figuiers, M’Bark avait encore, ailleurs, un lopin où il avait installé sa famille. Les enfants étaient grands. L’un d’eux était menuisier à la ville, tuberculeux, buveur. La femme de M’Bark était souvent couchée, paresseuse, querelleuse, peut-être tuberculeuse aussi.
Nous avons essayé d’élever des canards, des chèvres. Lassés de leur chahut nocturne et de leur indiscipline, nous avons rendu visite à M’Bark et nous lui avons acheté une vache et son veau, qui reçurent des noms hongrois, Riska et Boci (la Rousse et Petit Veau). Comme nous n’avions pas d’auto, nous les avons logés dans le garage. Je devais les emmener pâturer. Pas chez les voisins, pas dans la forêt d’eucalyptus, c’était interdit. À part la figueraie, il n’y avait guère de possibilité. Encore fallait-il empêcher la vache de manger les feuilles des figuiers, qu’elle aimait bien, mais qui font tourner le lait. Lorsque je rentrais le soir avec les bêtes, si la vache avait un creux après les côtes, mon père me disait de retourner aux champs avec elle pour compléter. M’Bark complétait lui aussi, avec les tiges hautes de maïs, mais il ne fallait pas prélever en douce sur la luzerne qu’il avait déjà coupée.
Un légionnaire italien est arrivé un jour. Il a acheté ou loué la figueraie, puis il est reparti, en Algérie peut-être. Nous avons eu quelques rares courriers très brefs, puis plus rien. M’Bark avait commencé à cultiver la terre entre les figuiers et à l’arroser avec les eaux-vannes. Les figues furent alors plus grosses, mais moins goûteuses. Circulant plus fréquemment entre les arbres, M’Bark aperçut un jour dans l’un d’eux une caisse en bois pleine de bouteilles d’anisette. Comment le légionnaire était-il parvenu à monter cette caisse si lourde, sans échelle ? Sans doute l’avait-il montée vide, puis avait-il monté les bouteilles une à une. Et d’ailleurs, comment était-il parvenu à amener cette caisse jusque là, loin de tout chemin, à travers les épines ou les dunes enserrées par les eucalyptus, sans se faire remarquer ? Mystère. S’il y avait peu de passage dans la campagne, des yeux étaient aux aguets, tout se savait.
Un jour, la bêche de M’Bark tinta alors qu’il refermait une plate-bande pour orienter l’eau vers une autre. Des bouteilles de vin étaient enterrées. M’Bark nous apporta ces bouteilles. Quant au pastis, c’est encore son secret. Il lui arrivait de débarquer à l’improviste sur notre véranda, criant bien fort de dehors : « Y a personne ? », et de tousser avant de demander si nous n’avions pas un peu de rhum pour soigner un mal de gorge. Ma mère lui faisait prendre un cachet d’aspirine avec un verre d’eau dissuasif. Pendant un mois de ramadan, quelques eucalyptus brûlèrent en plein jour. M’Bark avait construit près de là une cahute en roseaux, où il vivait en ermite et faisait sécher des figues. Personne n’a enquêté, mais les mauvaises langues disent qu’il prenait ses aises avec le jeûne diurne et qu’il s’est endormi pendant que son repas cuisait.
En été, le maïs poussait si haut qu’on ne voyait plus M’Bark, mais il suffisait de crier bien fort « Waaa d’M’Bark ! » pour recevoir quelques secondes plus tard en écho un cri de sa voix puissante et bientôt le voir surgir entre les hautes tiges. Quand les épis avaient été fécondés et commençaient à grossir, les vaches avaient en avant-première le haut des tiges que M’Bark cassait une à une. Notre cochon aussi en recevait quand il criait famine. M’Bark savait bien qu’en hiver il aurait droit à son jambon fumé et que de toute façon, il pouvait demander à ma mère de lui préparer un bon gâteau quand il recevait un visiteur querelleur et procédurier.
Souvent, il me montrait des papiers moitié en français, moitié en arabe, sans doute des titres de propriété que le visiteur attendu contestait jusqu’au tribunal. Je ne pouvais rien lui expliquer, tout juste l’écouter poliment.
Dans cette espèce d’oasis au bord de laquelle nous vivions, chacun avait son lopin, entouré de figuiers de Barbarie ou d’un bourrelet d’épineux séchés gris. Le bétail finissait par l’écraser, quelquefois le fermier lui-même, pour raccourcir le chemin, en venait à mépriser l’entrée officielle qu’il avait lui-même définie. Il fallait réparer les clôtures. On voyait alors des boules grises d’épines de deux mètres de diamètre cheminer à hauteur d’homme, tenues par une grande perche fourchue au-dessus de la tête de l’homme, le crâne protégé par un double turban. Dans chaque lopin, il y avait un puits, d’où l’on tirait l’eau toute la journée par un système ingénieux de cordages et de rouleaux en bois qui faisait plonger vide et remonter pleine une outre faite d’une peau de vache. Une vache vivante allait et venait sur un plan incliné, excitée par un moutchou pieds nus et crâne rasé portant juste sa robe de toile ou de laine écrue, sous l’ombrage d’une claie en roseaux. L’eau se déversait dans un premier bassin peu profond, où il était possible de la retenir pour faire la lessive. Les femmes piétinaient alors le linge en dansant et en chantant. De ce petit bassin, l’eau s’écoulait dans un plus grand, qui servait à irriguer le lopin vers le soir, quand le vent de la mer mollissait, quand les moustiques commençaient à faire la sourdine avec le chant, plus discordant, en canon, des grenouilles et des crapauds. Le soleil couché, on démontait tout le système de cordages et on rentrait lentement au village. La vache qui avait travaillé tout le jour portait sur le dos la peau mouillée et fraîche de son ancêtre, peut-être de sa mère, et en croupe le petit dernier de la famille.
Au titre d’aîné dans ma famille, j’avais de la part de M’Bark des égards particuliers. Chaque fois que je rentrais de l’internat, tous les trois mois, de Marrakech, puis de Casablanca, il déposait discrètement une dinde et du couscous par une brèche de notre mur.
Quand nos affaires sont allé mieux, nous avons vendu Riska et Boci au marché. M’Bark continuait à nous livrer le lait que nous le voyions traire quelques minutes plus tôt. Pendant les quinze années que nous avons passées près de chez lui, il n’a jamais augmenté le prix qu’il nous avait demandé quand nous sommes arrivés.
L’argent qui lui était dû du fait de sa captivité tardant à venir, mon père avait fini par trouver un emploi d’agent technique au ministère de l’agriculture. Il contrôlait la viande aux abattoirs, tâtait les bêtes vivantes à la recherche de larves de taons sous la peau, baignait les moutons contre la gale, tuait deux mille chiens en un jour s’il y avait eu un cas de rage. Un jour qu’il y avait un concours d’élevage à Inezgane, mon père a beaucoup insisté pour que M’Bark y envoie sa fière vache plantureuse. M’Bark a ainsi gagné … une vache.
Après le tremblement de terre, nous avons quitté notre ami pour « rentrer » en France. Quand je suis revenu le voir en 1967, il m’a proposé de dormir chez lui : « Oh la la, m’sieur Jean, les hôtels c’est cher ! ». Fermant les yeux, j’essayais de déterminer d’où provenait le bourdonnement qui me parvenait. Ce n’était pas la mer. C’était les moteurs qui tiraient maintenant l’eau de tous les puits à la place des vaches, épuisant la nappe phréatique.
À ma dernière visite, quinze ans plus tard, j’ai eu du mal à me repérer. Notre maison était passée successivement aux mains d’un Marocain, qui nous l’avait achetée pour une bouchée de pain, puis d’un Danois, qui avait construit des murs en pierres bien hauts, puis de nouveau d’un Marocain. Les champs disparaissaient, ceux qui restaient étaient maintenant eux aussi enclos de murs aveugles élevés, ici et là une épicerie, un bureau de tabac. Avisant une femme entièrement voilée, je lui demandai où je pourrais trouver M’Bark Boukerri. Sur ses indications, je retrouvai mon vieil ami, entouré de jeunes gens, dont un de ses petits-fils. « Je suis foutu, m’sieur Jean » me dit-il, en sortant d’une poche de sa chemise un tuyau en plastique grand comme un spaghetti, un drain pour uriner. Le petit-fils confirmait : « Il est foutu mon grand-père ». Le petit-fils faisait des études pour être infirmier, il jouait au football, participait à des matches dans tout le Maroc. « Mon grand-père, il est fou, il veut que je chasse les mouches des vaches ! » Et puisque le grand-père est foutu, je vais vous montrer où habite ma fiancée. Nous avons franchi une porte, nous nous sommes retrouvés dans un jardin, avec des orangers, du thé était servi sur une table. Une femme mûre, vêtue d’une robe légère, courte, décolletée, parlait de choses et d’autres. À la voix, je reconnus la femme voilée qui nous avait renseignés un moment plus tôt. Le petit-fils nous emmena ensuite dans sa voiture faire un tour du côté de l’oued Souss.
Après quarante ans d’absence, mon troisième frère, qui n’était jamais retourné à Agadir, y séjourna pour fêter son cinquantième anniversaire. Par hasard, il est descendu à l’hôtel que gèrent deux de mes camarades de classe, dont la fille du boulanger Navarro. S’il a reconnu l’odeur de poisson pourri au voisinage du port, il n’a pas su retrouver notre ancienne maison. À quelque temps de là, mon premier frère fit aussi le voyage. Il apprit où est enterré M’Bark, près du mausolée de Sidi Beliout, un saint local, près des eucalyptus, près de l’endroit où poussait son maïs. À deux kilomètres de la mer, les touristes du monde entier viennent jouer au tennis, au golf. Au bout de la route, le roi du Maroc fait du ski nautique et reçoit les hommes d’État dans son palais.

Raspoutine
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Re: L’histoire vraie de M’Bark Boukerri (par Jean Nagy)

Message par Raspoutine »

Un beau récit. Une belle et vraie histoire de M’Bark Boukerri. J’ai beaucoup apprécié la netteté de ce qu’avait vu Nagy. Aussi la clarté de ce qu’avait vécu ce jeune Nagy qui a gardé un trésor en la personne de Da M’Bark.
Je me demande si on pourra encore rencontrer ce genre d’homme ? Tout y est dans ce récit. Le courage, le dévouement, l’attachement, la valeur de la cohabitation, la générosité.
Je connais ce coin où la scène s’est déroulée. On avait habitait un court moment dans un immense dépôt de forestier au milieu des eucalyptus nommés. Il se peut que j’aurais croisé Da M’Bark suivant ce que je viens de lire avec Nagy. Ce lieu n’était pas loin de briqueterie de la famille des Nagy.
Le dépôt forestier était un magasin d’outillage qui devrait servir toute la région du Souss .Il y avait des milliers de haches, de pelles, de pioches, de scies, de tentes et je ne sais quoi d’autres. Toujours à la même heure en pleine nuit, tous ces outils cités se mettaient en branle. Ces outils se chamaillent, se cassent « la gueule » entre eux !
De temps en temps un petit accalmi, et ce n’est qu’après notre enquête qu’on avait su que beaucoup de gardiens se sont succédés dans ce lieu fantomatique.
Nous ne rêvions pas. Mon père et ma mère sortaient dehors en nous emportant ma sœur et moi pour continuer à dormir sous les étoiles. Dans la journée tout se calme, et aucune pièce n’avait bougé de sa place initiale.
On avait beau le dire aux chefs forestiers pour nous croire. Il avait fallu que je tombe un dimanche après midi d’un petit bourricot et qu’on m’hospitalise, pour que mes parents quittent définitivement ce dépôt hanté pour revenir à Yachech. C’était en 1946/47, et c’était le Dr Sallard qui m’avait réparé deux fractures ouvertes du coude du bras gauche, à l’hôpital Lyautey.
Bien des choses alors se sont passées dans ce coin où Nagy et moi, avaient vécu un moment de la vie bien ancré dans nos mémoires.
Merci Nagy de ce récit. Lahsen

Terrier Régine
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Re: L’histoire vraie de M’Bark Boukerri (par Jean Nagy)

Message par Terrier Régine »

Merci Jean pour ton très beau récit. Tu devrais écrire Les Lettres de mon Figuier. C'est captivant.
Bises
Régine

Boukerri Mohamed
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Re: L’histoire vraie de M’Bark Boukerri (par Jean Nagy)

Message par Boukerri Mohamed »

Bonjour je suis l'arrière petit fils de M'bark Boukerri et vous ne pouvez pas imaginer à quel point ça me fait plaisir de lire ces quelques lignes riches en histoire dont on nous parle de mon arrière grand père, dont j'ai juste entendu parler en bref mais jamais avec autant de détails et monsieur Jean Nagy à un moment donné nous a parlé d 'un petit fils qui lui présente sa fiancée. Je reconnais ces deux personnages, car ce sont mes parents et ça fait' chaud au cœur et j'espère que l histoire va continuer.
MB

Raspoutine
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Re: L’histoire vraie de M’Bark Boukerri (par Jean Nagy)

Message par Raspoutine »

Bonjour Mohamed Boukerri
Le récit sur ton grand père Da M'Bark Boukerri mérite qu'il se convertisse en documentaire pour le porter aux jeunes générations d'Agadir.
J'aimerais bien aller découvrir le lieu exact de tout ce que Nagy nous a raconté, vu que j'ai passé un petit instant de mon enfance à Ben Sergao à quelques 100 m du Club Équestre actuel.
Il serait intéressant que tu mets à notre disposition une ou plusieurs images de cet homme, aussi de cette "Tibhirte" (ferme).
Bien à toi.
Lahsen

Nagy
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Re: L’histoire vraie de M’Bark Boukerri (par Jean Nagy)

Message par Nagy »

Bonjour Mohamed,
Quelle surprise de trouver ma rédaction de nouveau en tête d'affiche ! J'ai rédigé ce texte d'abord en finnois (la langue de la Finlande, que j'étudiais alors) il y a plus de dix ans. L'enseignante était finlandaise, elle m'a demandé de le traduire en français. Il est paru sur ce site en 2009. Je suis très ému qu'il ait pu te parvenir et heureux qu'il contribue à ce que tu connaisses un peu mieux ton arrière-grand-père. J'ai essayé d'être aussi fidèle que possible au titre que j'ai choisi. Malheureusement, nous n'avons jamais pris de photo de M'Bark. La maison et le jardin - de même que le quartier - où nous habitions ont subi de telles modifications que les photos de l'époque ne permettraient pas de les retrouver.
En tout cas, j'espère que tu tiens de ton ancêtre pour ce qui est de l'enthousiasme au travail et de la simplicité.
Jean (j'ai retrouvé mon surnom dans une lettre de ma défunte mère : le va-nu-pieds d'Inezgane)

Boukerri Mohamed
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Re: L’histoire vraie de M’Bark Boukerri (par Jean Nagy)

Message par Boukerri Mohamed »

Bonjour tout le plaisir est à moi, je suis ravi d'apprendre certaines choses sur mon arrière grand père, je ne sais pas si je lui ressemble car mon père me dit que je ressemble à mon grand père et même physiquement .C' est le fils unique à mon arrière grand père après, est-ce que je lui ressemble, j aimerai bien voir les qualités mais d' après ma mère je suis plutôt dynamique au point qu' elle me dit souvent que je vais mourir debout :) je sais que c 'est pas ce quelle souhaite loin de là, mais c' est sa manière d exprimer certaines choses.La famille c' est important sachant que je ne les vois pas souvent. La vie nous impose un mode de vie pas forcément positive et j' aurai bien aimer vivre à l'époque de mon arrière grand père. Si je peux garder une seule chose du monde d' aujourd'hui, ça serait la progression de la médecine. Si non rien rien d 'autre, on a perdu cette chaleur humaine, on vit dans le partage, la joie ou le vivre ensemble. C' est sacré, on garde espoir d' un futur meilleur.

Boukerri Mohamed
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Re: L’histoire vraie de M’Bark Boukerri (par Jean Nagy)

Message par Boukerri Mohamed »

Raspoutine(Lahcen) ça serait avec grand plaisir et vous serez le bienvenu. Actuellement, je suis en France mais nos portes sont ouvertes, on trouvera une solution, vous ne pouvez pas imaginer s^ce que je peux faire pour les amis et amies de mes grands parents et quoi que je fais c' est rien par rapport à ce que mes grands parents ont fait pour nous aujourd'hui. Donc vous êtes le bienvenu et quand vous voulez :) et pour le club équestre, si c' est le royal club équestre, donc on est voisin.

DESTENABES
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Re: L’histoire vraie de M’Bark Boukerri (par Jean Nagy)

Message par DESTENABES »

Bonjour à tous ..Effectivement quel beau récit . C' est à la fois , intéressant et émouvant ! Ah oui , LAHSEN nous l' attendons en France !! Amicalement à vous ! André .

Raspoutine
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Re: L’histoire vraie de M’Bark Boukerri (par Jean Nagy)

Message par Raspoutine »

Bonjour mon ami André.
C'est vrai que Nagy nous a bien gratifié d'un superbe récit véridique d'un homme pas comme tous les autres. Toi aussi au cours de ta présence à la BAN tout jeune, certainement tu as croisé ce Boukerri .
Oh oui, comme je rêve d'arriver un jour en France revoir tous mes amis correspondants confondus un par un dont toi même !
Merci de ta pensée et salutations à ta chère épouse.

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Lahsen

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