Nous avons commencé par l’ex-rue Paul-Doumer et nous avons fait une halte devant un vestige : le petit immeuble et la plaque de la rue Hubert Giraud.
Puis dans le prolongement de la rue, on aperçoit La Paternelle qui à présent a bien triste mine.
Nous arrivons enfin sur la place tant chérie où se tenait « mon » immeuble Omnico et nous voyons La Paternelle.
Quelques photos devant la Station Shell.
A l'arrière-plan on voit l'hôtel bâti su sur les ruines de l’Omnico, et un petit bout de la voiture de Lhacen.
Puis nous nous dirigeons vers Yachech, traversons le petit pont que les parents de Lahcen ont contribué à construire (C’est là qu’ils se sont connus !).
Et nous arrivons dans ce lieu cher au cœur de Lahcen. Les 3 palmiers, le bosquet d’eucalyptus nous servent de repère et nous voyons se dessiner sous nos yeux la maison de Lahcen sous les palmiers, nous imaginons sa petite chambre de 2 m sur 2, nous évoquons le village qui s’étageait sur le versant de la colline. A l’aide d’immenses panoramiques, Lahcen nous explique le village, les rues en pente, la fontaine.
Dans ce lieu silencieux à présent, nous nous recueillons devant tous ces morts qui ont eu là leur dernière sépulture. Je pense à l’ami de Lahcen que j’ai surveillé lors de l’examen du « lundi matin »(et à 23h 45 le cataclysme)et nous éprouvons tous deux la même émotion.
Une stèle a été élevée par l’association IZORANES N’AGADIR pour les victimes enterrées en fosses communes.
Fin du premier après-midi.
Françoise
